Einstein's Sorriness, 2022

Oil on linen Canvas, 120 x 100 x 4 cm,
Oeuvre unique, Certificat d'authenticité inclus

Je suis un peintre, pas un écrivain, mais j'ai toujours aimé lire des livres - et de préférence autant que possible - entre deux peintures. Dès mon plus jeune âge - en tant que lecteur passionné d'écrivains de science-fiction américains tels que Jack Vance, Isaac Asimov, Arthur c. Clarke, George Orwell - J'ai été profondément impressionné par ce grand physicien et lauréat du prix Nobel Albert Einstein, très probablement une source d'inspiration pour la profession souvent négligée des écrivains de science-fiction.

Les mondes magnifiques que certains auteurs de science-fiction décrivent avec passion; les vaisseaux spatiaux avec lesquels ils transportent leurs personnages principaux à la vitesse de la lumière dans ces mondes parfois beaux, parfois dangereux, sont impressionnants ; leurs livres, ceux de Jack Vance en tête, ont été et sont toujours lus et relus d'une traite par leurs ‘fans’!

Et puis vous avez Albert Einstein avec sa théorie impressionnante et générale de la relativité, qui avec sa formule mondialement connue E=mc2 (probablement pas comprise par tout le monde) a jeté les yeux les plus hauts. La vitesse de la lumière est de 300 000 km (299 792 458 mètres) par seconde. Le lauréat du prix Nobel était né.Avec plaisir, j'ai commencé à lire ses biographies et j'ai commencé à penser à un portrait peint. Mais quel portrait de ce grand monsieur ? Pas seulement n’importe quel portrait, ni même un portrait bien connu. Il fallait pour ce faire une photo suffisamment réaliste pour rendre justice à l'œuvre. Une photo qui ne peut être remplacée par aucune autre photo, car ce qui compte ici c'est l'effet, la puissance expressive du visage, la puissance intrinsèque de la photo.

Un jour, alors que je parlais de cela avec un bon ami, il m'a appelé le lendemain et m'a demandé de venir avec un magazine qui, selon lui, montrait une photo exceptionnelle d'Albert Einstein, une photo faite par le célèbre photographe américain Philippe Halsman pour le fameux magazine français PHOTO. Et… c'était ça, c'était l'image d'Albert Einstein que je voulais peindre sur la toile.

Lors des conversations que le maître photographe Philippe Halsman a eues avec Albert Einstein, publiées par le magazine français PHOTO en octobre 2001, Halsman a déclaré par la suite, je cite: “Plutôt que de rencontrer un grand scientifique, j’avais devant moi un homme qui en avait gros sur le coeur et sa voix résonnait d’une triste franchise. Ses cheveux long et sa figure magnifique lui donnaient un air leonin”.

Et PHOTO continue dans son édition comme suit; Bien qu’il (Einstein) eut averti Roosevelt des dangers de la fission de l’uranium, il avait appris comment on avait utilisé sa découverte et en souffrait. C’est ce regard de désolation que Philippe Halsman a capté (Source : ‘PHOTO’ Le Magazine de Reference depuis 1967, n°383, octobre 2001)

Mon ami Frans Boenders, écrivain et critique d'art, m'a donné le livre La vie cachée d'Einstein, écrit par les auteurs Roger Hartfield et Paul Carter. Les autres livres - également peints sur la toile – Mijn Kijk op het Leven, écrit par Einstein lui-même en 1934, la biographie, Albert Einstein, de Banesh Hoffmann et, Einstein and Aquinas… a Rapprochement, de John F. Kiley, je les ai trouvés et achetés grâce à une longue recherche sur Internet. La boîte rouge dans le tableau avec le texte minuscule “Be aware… do not open this box” fait référence à la boîte de Pandore.

La peinture est mon ode à un grand homme, exceptionnellement doué!
Guy De Jaegher